BEVOLTA, bras armé du Sales & Operations Planning

Publié le 24/03/2023

Dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler un tumulte, beaucoup d’entreprises apparaissent mal embarquées, gérant au quotidien des urgences, incapables de bien anticiper et d’ajuster leurs flux au plus près du besoin. Dans cet environnent les logiciels pure players DDMRP comme BEVOLTA séduisent pour l’agilité qu’ils offrent, associés à un processus S&OP repensé en mode Demand Driven.

Le retour en force du S&OP, signe que l’on a quitté le fleuve tranquille

« 80% des entreprises n’avaient pas de Sales and Operations Planning (S&OP) il y a deux ans. Et pour cause, avant la crise COVID on gérait des supply chain quasi-linéaires, jusqu’à ce que les fondamentaux que l’on croyait immuables soient mis par terre. Le S&OP est alors revenu au premier plan, c’est l’un des faits marquants de ces derniers mois. » observe Jérémy Catteloin, ingénieur expert en management des supply chain chez BEVOLTA.

- Effectivement, les entreprises abordent ce nouveau contexte tantôt dans cette approche « top-down » via le S&OP, tantôt en mode « bottom-up » via l’outil DDMRP. Peut-on schématiser les choses ainsi ?

Oui, le S&OP est un peu le gros caillou avant les petits cailloux, le sable et l’eau, en référence à la métaphore des gros cailloux dans le bocal. Idéalement c’est dans cet ordre-là qu’il faut aborder les choses si on veut être logique. C’est-à-dire traiter d’abord les questions stratégiques, définir les grandes hypothèses puis faire les choix structurants avant d’aller plus dans le détail.

Toutefois dans un monde agile le S&OP n’apporte pas de réponses au quotidien, raison pour laquelle il faut nécessairement qu’il soit corrélé avec un outil dynamique comme BEVOLTA, qui agit comme une courroie de transmission bi-directionnelle. Ainsi on confronte les différents scénarios à la réalité du terrain et on engage des boucles de retours entre l’opérationnel et le stratégique dans une démarche d’amélioration continue.

Cette démarche dynamique en lien étroit avec le terrain, c’est ce qui fait l’adn de la méthode Demand Driven à laquelle BEVOLTA est adossé. Mais pour fonctionner pleinement cette méthode doit irriguer tous les échelons. Y compris le S&OP ! Or dans sa vision traditionnelle le S&OP fonctionne sur la base d’un jeu unique de prévisions. Dans l’approche Demand Driven nous avons différents scénarios sur des hypothèses hautes et basses. Scénarios que l’on passe au filtre du simulateur BEVOLTA, qui contribue à la construction d’un S&OP Demand Driven.

On est ici dans une approche plus pragmatique, plus évolutive, car la vérité est toujours complexe et multiple, c’est l’un des enseignements de la période mouvementée dans laquelle on vit. Le Demand Driven S&OP permet justement de poser cette « big picture » au niveau du comité de direction. Une fois le (bon) décor planté, on peut travailler efficacement dans le détail de l’exploitation.

« Les entreprises qui nous sollicitent dans le cadre d’un pilote DDMRP doivent intégrer que ce pilote n’est que la première étape vers le modèle Demand Driven Adaptative Enterprise, la vision globale et systémique dans laquelle s’inscrivent le logiciel DDMRP, le DDS&OP (l’échelon tactique) et l’adaptative S&OP (l’échelon stratégique) » conclut Jeremy Catteloin.