EXOTEC choisit BEVOLTA pour optimiser sa supply chain

L’objectif de la première licorne industrielle française : maintenir un niveau de développement qui voit doubler chaque année son chiffre d’affaires et ses équipes. Une ambition qui irrigue tous les échelons de l’entreprise, en particulier la supply chain.

Published at 11/13/2022

Le fabricant français de robots pour la logistique a choisi la solution BEVOLTA pour optimiser ses flux. L’objectif de la première licorne industrielle française, arrivée en tête du classement 2022 des champions de la croissance (source : Les Echos) : maintenir au moins pour les trois prochaines années un niveau de développement qui voit doubler chaque année son chiffre d’affaires et ses équipes. Une ambition qui irrigue tous les échelons de l’entreprise, en particulier la supply chain. Rencontre avec David Lassus-Pigat, chef de projet stratégique chez Exotec.

- Dans le schéma d’hyper-croissance qui est le vôtre, on imagine qu’une supply chain optimisée et performante est un impératif ?

Oui c’est clairement notre objectif, puisque nous devons industrialiser notre organisation, étant passés d’une startup installée sur un continent – dans laquelle la gestion se faisait principalement par fichiers EXCEL – à une structure implantée sur 3 continents avec 4 entités de vente distinctes et des usines qui s’internationalisent. Avec à la clé des problématiques de SAV, de transport maritime, de gestion des stocks et d’approvisionnement accentuées par le contexte de crise et l’envolée du coût des matières premières.

Dans ce contexte il a fallu resserrer notre maîtrise sur le volume de stocks, être à même de fournir dans les temps, partout dans le monde, tout en maîtrisant nos délais de fourniture.

Autant de points qu’on ne maîtrisait pas aussi bien auparavant.

- La vision Demand Driven – DDMRP – s’est-elle révélée particulièrement pertinente ?

Oui, incontestablement.

- Comment êtes-vous arrivés au choix de cette méthodologie ?

Notre directeur industriel a souhaité qu’on mène une étude comparative avec la méthodologie MRP qui avait été mise en place. Nous maîtrisions les méthodologies historiques, notamment la méthode Kanban qu’on déployait déjà en production, mais c’est finalement la méthodologie Demand Driven qui s’est révélée la plus en phase avec nos problématiques. Nous avons donc lancé un projet pour la mettre en place progressivement, en commençant par notre usine de production de robots en France avant d’élargir ensuite vers les autres usines, notre réseau de distribution et enfin peut-être vers le pôle projet qui gère les installations de projets clients.

- Où en êtes-vous dans le déploiement de la solution ?

La solution est actuellement en place sur deux de nos usines et testée sur la distribution en continental.

- Quel est votre retour d’expérience sur la solution BEVOLTA ?

À l’étape de l’appel d’offre lancé en 2020 avec le cabinet Citwell, c’est très clairement la supériorité technique de la solution BEVOLTA qui a orienté notre choix. C’était une contrainte de notre ERP, il fallait une solution qui soit puissante et dynamique, capable de se mettre à jour en temps réel au lieu d’un seul calcul par jour à partir de données importées une fois par jour, comme c’était le cas ailleurs.

Ensuite lors du déroulement du projet la solution s’est révélée très puissante d’un point de vue technique, on a été capable d’automatiser intégralement tout le paramétrage de la solution, c’est-à-dire que quand on rajoute un produit, un arbre de décision est codé dans la solution permettant de décliner le produit de manière totalement automatisée avec différents délais et tailles de buffers. Ça nous permet de continuer à croître à un rythme très soutenu, d’ajouter très facilement des produits au catalogue ou des sites de production.

Autre point très agréable de la solution : la possibilité d’ouvrir des accès en lecture permettant de donner une visibilité sur la supply chain à beaucoup de personnes dans l’entreprise. Par exemple une grande partie de l’équipe conception est capable de voir l’impact sur la supply chain d’une évolution produit, de quel stock on dispose aujourd’hui et quand nous pourrons mettre ce nouveau produit en production. Ce n’était pas le cas avant, on poussait une date de mise en production, charge à la supply chain de s’adapter.

On relève finalement un gain important de visibilité et d’efficacité au niveau des approvisionnements, de même qu’un gain très important en ordonnancement en comparaison avec l’ERP qui était trop complexe. Les ordonnanceurs planifient leur production en fonction des besoins et des capacités en termes de ressources.

Cette meilleure visibilité sur notre supply chain obtenue grâce à BEVOLTA, c’est bien sûr un point clé dans l’atteinte de nos objectifs de performance.

- La solution a-t-elle été facilement prise en main ?

Oui absolument, c’est un point essentiel. Passées les 30 minutes pour expliquer ce qu’est un buffer on voit que les approvisionneurs s’approprient la solution en l’espace de quelques jours, ce qui n’était pas du tout le cas avec les méthodes plus classiques du MRP. Vu le rythme auquel les équipes s’agrandissent, c’est un point appréciable ! Le fait que la solution se paramètre toute seule est aussi une énorme avancée, il n’y a plus tout cet apprentissage pour changer les stocks de sécurité minimum tous les quatre matins, c’est désormais très simple puisqu’un administrateur gère l’arbre de décision avec six à huit approvisionneurs qui travaillent de manière quasi-autonome.

Le besoin de formation est ainsi considérablement réduit, même si cela dépend du niveau de profondeur de l’usage compte tenu des nomenclatures complexes qui sont les nôtres, avec six voire huit niveaux de nomenclature selon les références.

- Comment se passe la relation avec l’équipe BEVOLTA, qui reste votre partenaire dans le déploiement et l’optimisation de la solution ?

Nous travaillons continuellement sur des optimisations, dans cette optique on apprécie la souplesse et l’accompagnement qu’offre une solution comme BEVOLTA. On s’est un peu retrouvés dans cette équipe avec laquelle on partage la passion de l’innovation !

Propos recueillis par Ghislain Journé.


EXOTEC en bref :

  • Année de création : 2015
  • Siège : Croix, dans le Nord
  • Dirigeant : Romain Moulin, CEO
  • Chiffre d’affaires : 111 M€ en 2021
  • Nombre de salariés : 500
  • Valorisation : 2 Md€
  • Dernière levée de fonds : 335 M$ en janvier 2022
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